La chronique des bridgerton-tome 5&6

« Si Philip à l’air d’être un homme honorable.

-Ah oui ? Et tu as fait cette habile déduction pendant que tu l’étranglais ? lança-t-elle.

Il la gratifia d’un regard espiègle.

-Tu serais surprise de ce qu’un homme peut en apprendre sur un autre au cours d’un combat.

-Parce que tu appelles ça un combat ? À quatre contre un ?

-Je n’ai jamais dit qu’il s’agissait d’un combat équitable. »

Aristote et dante découvrent les secrets de l’univers

« Dante était un professeur précis et un nageur accompli. Pour lui, la natation était un mode de vie. L’eau était un élément qu’il aimait et respectait. Il en comprenait la beauté et les dangers. Il avait quinze ans. Il avait l’air un peu fragile, mais ne l’était pas. Il était discipliné, fort, cultivé, drôle et ne faisait pas semblant d’être idiot ou normal. Il n’était ni l’un ni l’autre. »

Jamais Plus

« On se ressemble », a-t-il dit. Là, je l’ai regardé dans les yeux. « Toi et moi ? » « Non, les plantes et les humains. Les plantes ont besoin d’amour pour survivre. Les humains aussi. Dès la naissance, on a besoin de l’amour de nos parents pour survivre. S’ils nous accordent assez d’attention, on devient de meilleurs humains. Mais s’ils nous négligent… » Il s’est interrompu, l’air triste, s’est essuyé les mains sur ses genoux comme pour en ôter les dernières traces de terre. « S’ils nous négligent, on se retrouve S.D.F. et incapable d’accomplir aucune action valable. » Ses paroles m’ont mis le cœur à l’envers. Je ne savais pas quoi répondre. Était-ce ainsi qu’il se voyait ? Il allait se relever quand j’ai prononcé son nom. Du coup, il s’est rassis dans l’herbe et je lui ai désigné la rangée d’arbres qui longeaient la clôture gauche du jardin. « Tu vois le plus haut de tous ? » Au milieu se dressait un chêne qui dominait les autres. « Il a poussé tout seul. La plupart des plantes ont besoin de beaucoup de soins pour survivre. Mais d’autres, comme les arbres, sont assez fortes pour ne se fier qu’à elles-mêmes. » Je ne savais pas trop s’il comprenait où je voulais en venir, mais il devait comprendre qu’il était assez fort pour survivre à tout ce qui avait pu lui arriver dans l’existence. Je ne le connaissais pas bien, mais je voyais qu’il était résistant. Infiniment plus que je ne le serais sans doute à sa place. Il ne quittait plus l’arbre des yeux, au point de ne plus cligner des paupières. Quand, enfin, il les a remuées, ça n’a été que très légèrement, avant de se remettre à considérer la pelouse. À la façon dont sa bouche se tordait, j’ai cru qu’il allait faire la grimace, et puis non, il a souri légèrement. »

The revolution of Ivy

« Je suis encore effrayée parfois, mais maintenant, je sais qui je suis. Ma naissance s’est faite dans la douleur et dans le sacrifice, dans la joie et dans l’amour inconditionnel. Je suis plus forte qu’avant, capable de prendre des décisions difficiles sans fléchir, mais je ne suis pas dure. J’ai peut-être les mains sales, mais mon âme reste pure. J’aime plus profondément que je ne l’aurais cru possible, sais jusqu’où je peux aller pour protéger ceux qui me sont chers. Je suis en mesure de survivre ici, mais aussi de vivre tout court. Je peux abattre un chevreuil pour le repas du soir et apprécier la beauté d’un aigle solitaire qui s’élance dans un ciel bleu éclatant. Je peux tenir en respect un inconnu avec mon poignard, mais aussi rire avec mes amis autour de la chaleur d’un feu de camp. Je peux vivre avec la peur de perdre Bishop et l’aimer avec passion malgré tout. »

The book of Ivy

« Un jour, quand j’avais à peu près quatorze ans, je passais la matinée là-bas avec elle. Les portes se sont ouvertes et je ne voyais pas trop ce qui se passait, mais j’ai entendu de l’agitation. Quelqu’un pleurait, une autre personne criait et appelait un médecin. Quand j’ai enfin pu jeter un coup d’œil, j’ai vu une fille d’à peu près mon âge aux longs cheveux noirs qui appelait à grands cris. L’une des infirmières m’a tapoté l’épaule et m’a dit : « C’est la fille que tu vas épouser un jour : Callie Westfall. » (…)
– Je ne vais pas te mentir et prétendre que c’était le coup de foudre, poursuit-il. Mais c’était de la fascination. Tu étais blessée, terrifiée, mais tu restais brave, avec un air de défi dans les yeux. Ils brillaient quant tu parlais de ce chien. Ton visage montrait exactement ce que tu ressentais, mais ces sentiments-là étaient inattendus. Comme le jour du mariage, quand tu as tout fait pour m’éviter. (Il esquisse un sourire.) Les poings serrés. (Bishop me dévisage ouvertement.) S’il fallait que je me marie, je voulais épouser une fille que ça m’intéressait de connaître. Tu es facile à déchiffrer, Ivy, mais ton livre est compliqué. Voilà pourquoi je t’ai choisie à la place de ta sœur. »