A la folie

« Quand je lui demande qui est fou, le médecin répond le fou est celui qui se prend la réalité en pleine gueule. La plus petite parcelle de matière fond sur lui comme une météorite en feu, une goutte de pluie est d’acide, une poussière du poison, un coup d’oeil un coup de poignard. Rien ne le protège, tout fait violence, les traits se déforment sous l’impulsion d’une parole anodine ; le monde, les autres, les couleurs, les mouvements viennent d’imprimer directement au fer rouge sur le plan à vif de son visage. »

Le coeur synthétique

« Adélaïde se plaint. Il ne se passe rien, de sa vie il lui semble ne pas être l’héroïne. Septembre se cambre un peu, Adélaïde l’enfourche, dès lors elle traversera la rentrée littéraire en guerrière au galop. La létaphore hippique s’impose dans ce contexte. La rentrée littéraire c’est une course de chevaux. Chaque maison est une écurie, les auteurs trottent, les k’journalistes posent les obstacles, il y a des trophées et des prix, dans les tribunes se font les paris. La coupe icin, c’est un bandeau qui ceint de rouge les couvertures. »

Awake

« Bethan à apporté un bol en bambou.
Donald y a versé mon sang et j ai vu des filets de sang se mélanger à l eau. J ai levé les yeux vers Noah. Il me fixait toujours avec la même expression.
– Nous ne deviendrons qu un . Nous partagerons sa lumière, à récité Donald, invitant les autres à changer de prière.
Fiona à portée le bol à ses lèvres.
Ils allaient tous boire mon sang !! »