Auteur : Richard Wright
Année de parution : 1945
Nombre de pages : 448
Thèmes abordés : racisme, autobiographie
Résumé :
Lorsqu’il explose sur la scène littéraire en 1945, Black Boy est à la fois encensé et condamné. Orville Prescott du New York Times a écrit que « si suffisamment de livres de ce genre sont écrits, si suffisamment de millions de personnes les lisent, peut-être qu’un jour, dans la plénitude du temps, il y aura une plus grande compréhension et une démocratie plus vraie. » Pourtant, de 1975 à 1978, Black Boy a été interdit dans les écoles de tous les États-Unis pour « obscénité » et « incitation à la haine entre les races ».
L’autobiographie de Wright, autrefois controversée et aujourd’hui célèbre, mesure la brutalité brute du Sud Jim Crow à la volonté désespérée qu’il fallait pour survivre en tant que garçon noir. Endurant la pauvreté, la faim, la peur, les abus et la haine alors qu’il grandissait dans les bois du Mississippi, Wright a menti, volé et s’est emporté contre ceux qui l’entouraient – des Blancs indifférents, compatissants ou cruels et des Noirs pleins de ressentiment envers quiconque tentait de s’élever au-dessus de leur condition. Désespérant de trouver un autre mode de vie, il se dirige vers le nord et finit par arriver à Chicago, où il se forge une nouvelle voie et commence sa carrière d’écrivain. À la fin de Black Boy, Wright est assis, crayon à la main, déterminé à « lancer des mots dans cette obscurité et attendre un écho ». Soixante-quinze ans plus tard, ses mots continuent de résonner. « Lire Black Boy, c’est regarder fixement le cœur des ténèbres », écrit John Edgar Wideman dans sa préface. « Pas le cœur des ténèbres que Conrad a cherché dans les jungles du Congo, mais le cœur battant que je porte ».
L’un des grands mémoires américains, le récit de Wright est un témoignage poignant de lutte et d’endurance – une œuvre littéraire fondamentale qui éclaire notre époque.
Note : 15/20